D'isolant, l'hydrogène semble devenir conducteur sous forme de métal lorsqu'il se trouve dans des conditions de pression et de température comme celles régnant à l'intérieur de Jupiter. L'étude de l'hydrogène métallique pourrait non seulement nous permettre de mieux comprendre cette planète mais aussi conduire à des révolutions technologique
Ce liquide est fait de l'élément le plus commun de l'Univers : l'hydrogène. Malgré une structure très simple (l'atome est composé d'un proton et d'un électron), l'hydrogène a un comportement beaucoup plus complexe qu'on ne l'imaginait. Aux températures et pressions ambiantes, l'hydrogène est un gaz constitué de molécules à deux atomes, mais il devient liquide aux températures inférieures à 20 kelvins (–253 °C) et solide au-dessous de 14 kelvins. Dans ces divers états, l'hydrogène est un isolant électrique. Cependant, à la fin du XIXe siècle, des physiciens calculèrent que l'hydrogène fortement comprimé se dissocierait et deviendrait métallique. Il se trouve d'ailleurs dans la première colonne de la Classification périodique des éléments : celle des métaux alcalins.